Au Commencement

Voilà quelques mois (oserais-je dire quelques années ?) que je me suis fixé un objectif.

Souvent nous demandons aux enfants ce qu’ils veulent faire plus tard, et d’aussi loin que je me souvienne : je n’ais jamais pu réellement répondre à la question.

De vagues souvenirs arrivent selon l’âge, parmi lesquels Egyptologue, Astronaute, pilote d’avion de chasse… viennent ensuite d’autres idées, à l’âge adulte, en vrac : Romancière, Journaliste, Peintre, Artiste (je ne savais pas vraiment de quoi, mais tout type de moyen d’expression m’allait bien). Je sentais le besoin : de « colorier » le monde autrement, de « l’écrire » à ma façon, où de le « regarder vu d’en haut »… Le constat était en fait simple : je voulais « changer le monde », même si à 5 ans, soyons honnête: l’expression reste très abstraite, et qu’elle n’a pas vraiment de sens.

Que faire avec tout ça me direz-vous ? Et comment se trouver un « vrai métier » quand on a envie de tous les essayer ? Ou qu’on se dit que si le choix se pose sur l’un de ces métiers : et bien on renonce en quelque sorte à tous les autres ?

Très tôt le terme de « Vocation » est apparu.

Qu’est-ce qu’une vocation ?

Etymologiquement, la « Vocation » est un appel. Sans entrer dans des considérations religieuses (puisque c’est quand même le sens premier), l’idée de vocation désigne aujourd’hui l’appel que peuvent ressentir des personnes à une mission particulière : humanitaire, professionnelle, spirituelle, scientifique, etc. (Merci Wiki) Par extension, nous nous posons forcément la question : « Et moi ? Qu’est-ce qui m’appelle ? »

Certains parleront de « Mission de vie ».

Et j’avoue avoir encore plus de mal avec l’expression. Devons-nous n’être cantonnés qu’à une seule « mission de vie » ? Là encore, en « choisir » UNE : c’est aussi renoncer à des centaines (des milliers) d’autres.

En d’autres termes : choisir, c’est aussi renoncer un peu.

C’est là que la philosophie a pris le relais, puisque celle-ci aide au questionnement et à l’introspection.

Mais pour autant, aide-t-elle au passage à l’acte et à l’action ?

J’ai toujours été très admirative des personnes qui avancent, sans trop se poser de question.

Nous connaissons tous ces personnes qui entrent dans une entreprise, qui font leur place, et qui avancent : parfois très vite, en gravissant les échelons avec plus ou moins de vitesse. Elles font « Carrière », parfois avec plus ou moins de linéarité. Elles commencent au bas de l’échelle (pas de jugement de valeur dans ces propos) et grandissent petit à petit dans leurs métiers.

Pour d’autres, le CHOIX était moins important que l’idée même du RENONCEMENT. Je choisis une carrière, mais je renonce à ce qui m’anime…. Mais au fait : qu’est-ce qui « m’anime » justement ?

Et après….

Se faire accompagner par un coach professionnel peut être très aidant dans la définition de son « POURQUOI » (je reprends là une expression devenue best-seller de Simon SINEK*) ou pour mettre un peu d’huile dans les rouages.

Reprenons l’Histoire de la « Mission de Vie ».

Nous pouvons l’appeler notre « voie », notre « Mission sur Terre », etc. Sans entrer dans des considérations de développement personnel, force est de constater quand même que c’est avant tout un moteur, un élan facilitateur de toutes nos actions.

En le ramenant au monde professionnel, il me semble évident que cette « Mission de Vie » donne de l’élan à toute carrière.

Nombre de personne que je rencontre dans mon bureau s’interrogent justement sur cette « Mission de Vie ». Mais la question qui reste en substance ne serait-elle pas de « (re)-trouver du sens » ?

Plus encore pour ceux qui s’interrogent très tôt sur cette question de la « Vocation »…

Très humblement, je n’ais pas encore terminé le chemin.

Et je m’interroge sur la notion de « Carrière professionnelle ». Tour à tour Formatrice, Consultante RH, Chef de projets, Commerciale…. Le terme bien à la mode de « Slasheuse professionnelle » pourrait m’être appliquée. Là encore ce n’est pas le propos, bien qu’il recoupe des réalités en entreprise qui ne sont pas négligeables.

Vous avez dit « Atypique » ?

Est-ce l’un des symptômes de la place de ces profils jugés « Atypiques » dans nos sociétés ?

Voilà près de 15 ans que j’accompagne ces questionnements existentiels, et parfois il suffit d’une étincelle, d’un déclic pour faire avancer les choses et « retrouver du sens ».

Dès lors que le déclic se produit et que la magie opère : la route s’éclaircit et le regard revient se poser sur son horizon

Revenons donc à ce terme si galvaudé de « Carrière ».

Me concernant, je n’ais pas acté le chemin, bien qu’il s’éclaircisse de jour en jour. J’ai mon propre « Changer le monde », et celui-ci se construit et s’expose dans Beside-Nada, en passant le cap de l’Entrepreneuriat.

Comment expliquer ce « passage à l’acte » ? Prenons un cas concret.

Marc est directeur commercial dans l’industrie pharmaceutique, et vient me voir pour entamer un bilan de compétences.

Le Cas de Marc…

Celui-ci m’explique en substance :

« J’ai commencé commercial pour les officines, et je m’éclate dans ce que je fais. Les résultats ont toujours suivis, et j’en retirais une joie et une satisfaction qui me faisait du bien. Au bout de 10 ans on m’a confié une équipe, puis une deuxième, puis une troisième. On m’a fait confiance et je suis devenu Manager France. Et là, j’ai perdu le sens de mon métier…. Ma mission consistait à former mes collaborateurs, et à participer aux réunions stratégiques sur mon segment d’activité. Lors de ces réunions, je sentais bien que je n’avais pas ma place : j’allais vite dans l’analyse et je savais que les solutions que je proposais étaient les bonnes…. Mais j’étais incapable de l’expliquer. Ce qui suscite forcément des interrogations de la part de mes interlocuteurs et de mes équipes. A cela s’ajoute que les produits qu’on me demandait de suivre sur le marché, ne me parlaient plus ou en tout cas je ne me reconnaissais plus dans l’image de mon entreprise…. Et suite à une réorganisation d’entreprise, mon N+1 a changé dans le même temps. Je m’entendais très bien avec le précédent, aujourd’hui je ne sais plus… et toute ces situations génère du stress qui impactent ma motivation »

Que nous dit Marc en réalité ?

  • Que sa pensée va (plus) vite que ses collègues et que ça lui met le doigt sur un sentiment de décalage
  • Que cette perte de sens influe sur sa motivation au travail
  • Et que comme tout profil qui se sent en décalage : la part émotionnelle est importante, et impacte ses interactions avec son entourage professionnel.

Je ne vais pas entrer dans le détail du travail que nous avons entamé avec Marc.

En substance, et au terme de son coaching, celui-ci a retrouvé son SENS, a renoué avec son IMAGE et a fait CONNAISSANCE avec lui-même.

« J’ai découvert des ressources insoupçonnables qui me permettent aujourd’hui de mieux m’adapter au monde professionnel ».

Histoire de « Mission »

Si je raconte l’Histoire de Marc, c’est que celle-ci a été un déclencheur pour mon propre « passage à l’acte », comme d’autres Emmanuel, Audrey ou Yann…

Beside-Nada c’est la recherche de ce fameux « déclic » et c’est avoir la foi dans l’être humain : vous êtes l’expert de vous-même, le coach n’est qu’un catalyseur de ressources : en ramenant un coup de projecteur sur vous-même, mon travail est de permettre cette mise à jour de vos ressources.

Et en se faisant, de pouvoir « ramener votre regard » sur l’Horizon pour finalement….. « Changer le monde » à mon échelle.

Nada ASSAF

Références:

* Find your Why – A practical guide for discovering purpose for you and your team – Simon SINEK (2017)

Rencontrons-nous !

Vous souhaitez sécuriser votre transition professionnelle ou vous vous reconnaissez dans le cas de Marc et souhaitez en savoir plus ? Passons le cap ensemble…